France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

« Nous décidons aujourd’hui de répondre aux injonctions du gouvernement », c’est la phrase pivot du communiqué de l’assemblée des usages de la ZAD « sur la suite du dialogue et les menaces de nouvelles expulsions ». Une nouvelle réunion a eu lieu en début d’après-midi à la préfecture à laquelle la délégation de NDDL est arrivée avec une quarantaine de formulaires individuels remplis, dont une trentaine décrivent, des projets purement agricoles concernant environ 280 hectares. La préfète s’est déclarée satisfaite de ces avancées, précisant que ce n’était cependant pas elle qui déciderait en dernier recours. Le communiqué de l’assemblée des usages précise quant à lui : « Contrairement à ce qui avait pu être déclaré par le gouvernement, il ne s’était pas agi pour nous de refuser de nous nommer et de présenter ces projets, mais de s’assurer du maintien de la dimension coopérative et des liens entre les usages. Nous souhaitons toujours enraciner une vision des communs et d’une paysannerie solidaire, réellement soucieuse du soin du bocage et de l’environnement. Nous voulons toujours un territoire vivant, habité, partagé qui laisse aussi la place à des projets qui ne soient pas qu’agricoles. Nous refuserons ensemble tout nouveau tri et expulsions des lieux de vie et espaces d’activités de la zad. La pression policière et les ultimatums intenables doivent cesser. Il faut enfin engager un vrai dialogue sur l’avenir de la zad et retrouver au plus vite sur le terrain une situation apaisée. Nous appelons tous les soutiens à être extrêmement attentif à ce qui va se passer en ce début de semaine prochaine ». Le 23 avril prochain sera donc une date déterminante pour le futur du site de NDDL et ce qu’il porte et apporte.

Pour lire l’intégralité du communiqué de l’assemblée des usages de NDDL : https://zad.nadir.org/spip.php?article5641 et pour suivre le déroulé de la journée : https://reporterre.net/Zad-de-Notre-Dame-des-Landes-Nous-voulons-stopper-l-escalade-de-la-tension-et