France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

Hier, à la mairie de NDDL, quatre agricultrice et agriculteurs « historiques » ont donc signé, aux côtés de la préfète, une convention d’occupation précaire d’une année leur permettant de retrouver l’usage légal de terres et d’habitations dont ils avaient été dépossédés par AGO-Vinci pour faire place au futur aéroport. C’est l’Etat qui a récupéré ces terres depuis l’abandon du projet et c’est avec l’Etat qu’ils ont signé ce bail d’une année, très inhabituel dans le milieu agricole où les baux de fermage sont bien plus longs. Personne n’est cependant en mesure d’affirmer aujourd’hui ce qui se passera au terne de cette année de récolte pour ces exploitants laitiers. Cette signature concerne 600 des 1450 hectares concernés sur le site. Le reste, 850 hectares, avaient commencé à être achetés, dès 1974, par le Conseil départemental avant d’être cédés à l’Etat en prévision de l’implantation de l’aéroport. Le Conseil départemental, dont le président socialiste a toujours soutenu la venue de l’aéroport à NDDL, en demande aujourd’hui la restitution et a signé pour cela, le 22 février dernier, un accord d’exploitation avec la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique. Un accord qui est soutenu par la FNSEA, les Jeunes agriculteurs et la Coordination rurale, mais qui est dénoncé par la Confédération paysanne. Même la préfète doute qu’il s’agisse là d’une idée propre à apaiser les tensions…

Pour un point précis sur les avis des agricultrices et agriculteurs concernés, voyez https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-les-paysans-historiques-retrouvent-leurs-droits et pour un point précis sur la position du Département c’est par là http://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/notre-dame-des-landes-un-futur-projet-agricole-encore-incertain