France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

France, Notre-Dame-des-Landes, ZAD Notre-Dame-Des-Landes

Sur la ZAD, c’est jour des comptes. Et c’est à donner le tournis : depuis le 9 avril dernier, 11.000 projectiles se sont abattus sur le bocage de NDDL. D’après Europe 1, ces 11.000 munitions sont réparties en 8000 grenades lacrymogènes et 3000 grenades assourdissantes, ce qui fait une moyenne de 1400 grenades par jour. Et le coût financier (sans le coût des engins de chantier, sans le maintien de l’ordre en ville) serait de 3,2 millions d’euros. Selon le collectif Désarmons les, des modèles de grenades à « effets combinés » GLI F4 de SAE Alsetec ont été massivement utilisés lors des évacuations. Des projectiles qui émettent par « détonation un effet sonore et de choc très intense en libérant instantanément du CS [gaz lacrymogène] pulvérulent ». En outre, on a pu remarquer que cette opération a aussi servi à très largement déstocker des modèles de grenades périmées dont un bon nombre n’explosent pas, ce qui en accroît la dangerosité en cas de ramassage. Au total, plus de 272 manifestants ont été blessés par ces engins, pour 77 policiers.

Pour de plus amples informations, voyez le très précieux site de Reporterre : https://reporterre.net/Les-gendarmes-ont-deverse-une-quantite-record-de-grenades-sur-la-Zad-de-Notre et consultez aussi celui, très pointu, de Désarmons les : https://desarmons.net/index.php/2018/04/17/les-grenades-utilisees-dans-loperation-militaire-de-notre-dame-des-landes/