Belgique, Réseau autoroutier, Déboisement
Les déboisements des abords des autoroutes vont bon train depuis l’hiver, comme d’ailleurs ceux concernant les talus des chemins de fer. Ces coupes importantes, laissant une impression visuelle fort désagréable aux usagers, ont été évoquées au Parlement de Wallonie. Dans sa réponse à une question parlementaire Ecolo, Carlo di Antonio, le ministre wallon en charge du dossier des interventions autour des routes et des autoroutes, a expliqué ces coupes par quatre raisons principales : « La sécurisation du réseau afin d’éviter les chutes d’arbres ou de branches sur la voie publique ; la mise en conformité du réseau, pour des raisons de sécurité routière, au sujet des obstacles latéraux ; l’amélioration de la visibilité des panneaux de signalisation et de l’éclairage et l’apurement d’un passif de manque d’entretien de la végétation en bord de voirie, permettant ainsi réduire les risques d’aquaplanage en temps pluvieux ». Le ministre a précisé par ailleurs que ces coupes effectuées sous le principe du recépage sont, de son point de vue, plus pertinentes pour « redynamiser la production de biomasse et de la biodiversité ». Le groupe Ecolo demande d’avoir communication d’un protocole d’accord concernant les déboisements qui aurait été signé de janvier dernier mais dont le contenu n’a pas été rendu public. Ces arbres avaient été plantés, pour un certain nombre, il y a une quarantaine d’années (comme sur la E411) et comportaient des espèces d’érables, d’acacias ou de frênes.
Pour lire la question parlementaire d’Hélène Ryckmans (Ecolo) et lire la réponse du ministre (CDH) : https://www.parlement-wallonie.be/pwpages?p=interp-questions-voir&type=all&id_doc=85212
