Pour l’usine à tarmac à Sart Bernard : C’est NIET.

Pour l’usine à tarmac à Sart Bernard : C’est NIET.

ASSESSE : Nouvel échec pour SOTRAPLANT

Les Ministres Tellier et Borsus ont rejeté le recours introduit par SOTRAPLANT concernant le permis unique d’installation d’un centrale à Tarmac à Sart Bernard (Assesse). La région confirme donc la décision de la commune d’Assesse. Pour l’usine à tarmac à Sart Bernard : C’est NIET.

On se rappellera que la commune d’Assesse avait refusé le permis unique en mai dernier. Sotraplant avait alors introduit un recours auprès de la Région. Espérant par cette démarche obtenir le permis que la commune d’Assesse lui refusait. Et bien c’est finalement le bon sens qui l’a emporté. Ce projet d’installation d’une usine à tarmac n’a pas sa place à cet endroit. Après les citoyens, les autorités communales d’Assesse, c’est la Région qui le confirme.

Un entêtement incompréhensible 

L’entêtement de SOTRAPLANT/NONET à vouloir à tout prix  sacrifier une foret à deux pas d’un village pour y installer ce projet industriel aberrant en ont laissé plus d’un perplexe. Le porte parole de cette entreprise prétendant toujours qu’il n’y avait pas de plan B pour son projet. Que les habitants de Sart Bernard devaient faire leur deuil de leur foret. Qu’aucun terrain n’étant disponible dans la province de Namur. Et cela malgré les 15 propositions de terrains disponibles dans des zonings présentés par le Bureau Économique de la Province. Toutes refusées par SOTRAPLANT et consort. De plus en février dernier (2022) on apprenait que l’entreprise NONET (partenaire dans ce projet de SOTRAPLANT) a revendu un site de plus de 5 ha en province de Namur dans un zoning industriel avec accès direct à l’ E411. Cherchez l’erreur… Et pour finir faut-il encore une usine de tarmac alors qu’il en existe 3 autour de Namur (Marche-en-Famenne, Villers-le-Bouillet et Couillet) ?

Changement de paradigmes pour l’aménagement du territoire ?

Il est temps que certains comprennent que nos ressources en terres disponibles sont limitées. Et qu’ une utilisation parcimonieuse des sols avec une vision sur demain est le signe d’une bonne gouvernance. Qu’il est fini le temps ou pour un oui ou pour un non on sacrifiait des terres agricoles, des forets par facilité. Avec le seul soucis d’en faire profiter certains intérêts privés. Alors qu’en 2022 plus de 442 ha de friches industrielles sont en attente de réhabilitation et disponibles dans la seule province de Namur. Et l’on viendra affirmer sans rire qu’il n’y a plus de place disponible en Namurois… Le vieux plan de secteur sur lequel se base la politique d’aménagement du territoire date de plus d’un demi siècle. A l’époque l’on ne parlait pas encore de réchauffement climatique et d’écroulement de la biodiversité. Ces facteurs aux conséquences dramatiques se manifestent ces derniers temps avec de plus en plus d’intensité. En en tenant compte dans l’aménagement du territoire on mène une politique responsable et on agit en gestionnaire prudent du patrimoine commun qui est le nôtre. La décision prise par la Région sur ce dossier va dans ce sens et on ne peut que s’en réjouir.

Stop ou encore ?

Est-ce que cela signifie la fin de cette saga ? Peut être… peut être pas. SOTRAPLANT à 60 jours pour introduire un recours au Conseil d’État. Si cela se produisait nous ne manquerions pas de faire entendre votre voix également auprès de cette juridiction.
On peut s’attendre également à d’autres surprises de la part de cette société qui n’est pas à son premier coup d’essai. C’est pourquoi nous resterons attentifs et mobilisés. Car une chose est sure, il n’y aura pas d’usine à tarmac à Sart Bernard.

D’autre part SOTRAPLANT a déjà introduit un recours au Conseil d’État concernant le refus de la commune de lui céder un chemin sur lequel l’usine devait s’implanter.
Et cela après que la Région aie rejeté là aussi son recours.
Dans ce dossier, l’Asbl COVISART s’est joint à la Région pour défendre nos intérêts.
Cette procédure est toujours en cours.

Plus d’infos/contact: https://n931.be/